publier des nouvelles

Ma voiture donnant des signes de faiblesse,( bougies de préchauffage) je m'arrête chez un garagiste serviable qui se propose de me dépanner pendant l'heure du déjeuner.

Il me demande les clés de mon véhicule et la carte grise et m'indique un restaurant ou je pourrai manger pour une somme raisonnable.L'endroit est sympa, et je commence à déjeuner en réfléchissant. Je suis à la même table que deux routiers qui connaissent bien le patron du garage. Ca me rassure mais mon imagination continue de travailler.

Et si le garagiste avait été malhonnête? Que se serait -il passé? Ma voiture envolé avec les clés et la carte grise...

Je tiens mon histoire !

En rentrant le soir je commence à l'écrire et je l'expédie 15 jours après à un magazine qui la publie un mois plus tard.

C'est la deuxième histoire que j'avais expédiée en même temps que " Un départ définitif "Celle qui ne m'a pas posé de problème. J'avais déjà la fin dans la tête.

Un départ définitif a été dure à terminer, mais heureusement mon côté ZORRO s'est réveillé et j'ai pu terminer la nouvelle en punissant les méchants, et ce, d'une manière définitive.

J'avoue qu'après ce succès j'ai eu envie d'écrire à nouveau, mais mon travail me prenait beaucoup de temps et j'avais envie d'essayer un autre style , mais quoi?

Je décidais d'oublier un peu l'édition, mais quand je me promenais j'emmenais toujours avec moi un stylo et un bout de papier.

Dix mois après, je réussi à terminer une histoire qui me tenait à coeur, mais je n'arrivais pas à trouver une chute comme je les aime, grinçante. Et dans la foulée je fini une autre histoire.

J'expédie ces deux histoires à un autre magazine et une semaine après en rentrant chez moi j'ai un message me demandant de contacter la rédaction. Il n'était pas trop tard, 18 heures environ ce qui était tôt pour moi, car dans mon travail je rentre plus souvent à 20 heures qu'à 18h.

Le coeur battant je téléphone et me trouve en contact avec la responsable qui me dit que le comité de lecture a beaucoup aimé mes histoires et elle me demande de lui envoyer l'autorisation de publier. Elle m'envoie les formulaires à signer.

Ainsi donc, par deux fois, mes histoires sont publiées. Mon système fonctionne bien

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Pendant que mon beau-frère déballe ses cadeaux et remercie les invités en s'essuyant les yeux( c'est pas la poussière), je réfléchis et me demande: Et si Roland avait été jaloux et coléreux ? J'imagine une autre fin. Il est intrigué par la lumière qui s'est éteinte , ma soeur l'attend sur le pas de la porte. Il lui en demande la raison, elle refuse. Le ton monte, il la gifle, elle l'insulte il lui tire dessus ( il était gendarme) il se précipite dans le chalet . La lumière éclate et les invités lui chantent sa chanson. Rentré en France, j'écris l'histoire, je l'intitule " La surprise" et je l'expédie à un magazine. 1 mois aprés, elle est publiée. je n'avais jamais écrit une histoire auparavant. C'est à la portée de tout le monde. Il suffit de savoir quoi faire. Après quelques temps j'ai d'ailleurs revendu cette histoire à un autre magazine qui me l'a acheté publié et payé .

Et maintenant quelques exemples:

MARS 1995. Lausanne ( suisse) Je suis invité chez Roland et Colette , ma soeur et mon beau- frère suisse. Ma soeur en douce prépare l'anniversaire de son époux. Elle a loué un chalet et invité une quarantaine de personnes. Amis et collègues Français et suisses. Elle dépense des sommes importantes en provisions, boissons, traiteurs . Aidée  par une amie  depuis deux semaines elles décorent et préparent le chalet. Moi je suis chargé de distraire Roland le jour ou les invités vont arriver. Je passe la journée avec mon beau-frère qui s'inquiète des absences de sa femme depuis deux semaines. Elle part le matin de bonne heure et revient le soir exténuée. Elle élude les question de son mari et part se coucher. Ce même jour elle lui a donné rendez-vous au chalet vers 19 heures. Il me pose des questions, et je fais l'innocent. Enfin, l'heure arrive. Parvenus en vue  du chalet,  la lumière s'éteint! Dans une demi obscurité on s'approche ,on ouvre la porte, la lumière se rétablit et quarante personnes lui chante :

"bon anniversaire Roland ! "

Qui n'a jamais pensé, écrire? Des histoires, un roman , des nouvelles, sa vie, ses ennuis, ses amours? Je pense que dans tout homme, il y a un écrivain qui sommeille. Certains commencent de bonne heure, d'autres comme moi s'y mettent plus tard. Je ne suis pas un écrivain, je suis un homme que rien ne prédestinait à écrire un jour, mais qui a eu la chance ou le culot, ou les deux réunis ,d'envoyer ses nouvelles à des magazines et de les faire publier, et chose plus rare encore de toucher de l'argent . Je dis culot et chance par modestie, car j'avais quand même ciblé  les magazines et écrit en conséquence. Et ça présente plusieurs avantages. Vos nouvelles ont été lues, appréciées , corrigées publiées et payées. Je suis en train de les rassembler afin de les publier dans un recueil

Qui n'a jamais rêvé un jour de  voir ses écrits publiés? Et c'est là que les difficultés commencent. Si griffonner sur du papier est relativement "facile "avec  un peu d'imagination, être reconnu et publié par un éditeur , est une autre histoire, à moins de tomber dans le piège coûteux de se faire publier à compte d'auteur.( C'est à dire d'assurer tous les frais de réalisation du livre et quelquefois, d'en assurer sa promotion.)